Kenny Barron & Dado Moroni — Discriminating alliance pianistique Au Château de Beaupré

Harold Lopez Nussa trio — Opening act, Captivating + ultrafastidious

Opening act, Harold Lopez Nussa trio

Could be provocatively entitled  — “Seamline crescendos”

Enthusiasm as explosive energy, to staggering subtleness at play

Effervescence – as of the original note.

From trio to duo

A fever to communicate

Deliberate partial dissonances, again, Energetic refrains

Piano solo, wandering notes & Split-second timing

Then, earnestness – onto subjective, playful openness

Piano solo – a ballade of introversion

A rejuvenating simplicity

Becoming very personal, very expressive

Back onto trio – and a renewal of harmonious accordance

Clarity & crispness in the piano once released from the grip of the standard

Closure, as seamline crescendos of melody at final execution, triumphant release, then reluctant cessation of the onstage exchange (…) then onto (…)

 

Kenny Barron & Dado Moroni — A complementary Comprehensive — resolute authorship, yet coincidences

Initial number: Little Niles

Dual signatures

Pianos reunited as one.

Expansive,

Kenny Barron – his resounding authenticity in causal grace & conspicuous clarity

Sharpness evened out by consistent roundness

A bright circularity

Monk’s Dream – Thelonious Monk

High Fly – Ray Wilson

Dicey high notes, Singing waves

Elongated frames

Of Precipitous lengths, timely measures in creation,

Perspicacious rhythms — reconstructed as Duo   once again,

A prolongation of accents, revealing structures of precise apparition

First Smile – Dado Moroni, solo, as ‘Baby’s first smile’: reminders, misplaced somewhere in our memories, cues to our own histories, implicit reminiscences

Patterns of shared roles, yet of each, sovereignty.

 

 Château de Beaupré, Saint-Cannat,  July 2016 © carasdesign — All rights reserved

Avishaï Cohen Quartet, Emancipation of a Delicate musical quid pro quo

 

Highlights, au théâtre le sémaphore along the coast of the South of France. The trio arrives directly from Tel Aviv in order to share a direct intimacy, even the context rhymes inconsequential, yet not by motivation. The music stands on its own. And to fine end, the musicians having played together since childhood, plus a stunning drummer introduction. Cues to the other musician, between each talent, prove diaphanous; the coherent tone is set within the inner workings of interpersonal generosity. And the result is stealthy harmonics. Each instrument – given singular time to consecrate on it’s solo. Avishaï Cohen, expressionist of the trumpet, the cello spontaneous flamboyancy, on drums decisional passion, the piano hesitant chosen delicacy — each contributor sharing instrumental appreciation of the others present…the audience is brought into the court of non-dominance of the sole…it is a persistent exchange, and all that more intriguing, the methodology of the production as stunning closely coordinated complex inter-action of mature encouragement. Professionals living fully their distinguished foundation.

Yet to each their own expression as a fundamental right, and Avishaï Cohen reveals himself as a creator of intense big-heartedness and limitless bounty.

Permission to report on the event was granted by Rob Hughes,producer of the Avishaï Cohen quartet, International Music Network, Gloucester, Massachusetts.

Kenny Barron Trio, Masters at Work

Kenny Barron Trio, Masters at Work
The region La Provence did not expect it, in its audacious musical terms.
Words cannot define the moment passed in their presence.
Original compositions invite expectations elsewhere, all evening. Leaving the sterile standards option well behind, this is a circle of creators, at the source.
One singular exceptional evening, us all lead to other perceptions of the piano.
He has honored us with his gusto, no less could be said.
Communication in real time of the original works.
That is the gift of a spiritual great.
We received it collectively.

Thank you Kenny Barron, and the Trio, for having travelled so far, leaving those that feel inevitably, uninhibitedly spellbound.

Château de Beaupré, Saint-Cannat, July 2015 en Provence

The Appalachian Mountains are still calling Bluegrass.

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Kassie & Ben

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 Kassie & Ben,  Rock the house up, Rock the house down,

You’re Nashville, Tennessee

Duo Charm & voice like no others.
Kassie & Ben bring down the house.

This is beyond doubt, Nashville.
No limits to their sprawling authenticity, this ecstatic husband-and-wife inspiration, as performers on the onstage.
A duo, a heartfelt muse, original in and of themselves.
Kassie & Ben Wilson ─ “Southwest Region”

Yet, so much more than that.
If they lived right around the corner, each day, they’d help us leave the confines of the spirit with the power of their joy. Thanks for an unforgettable evening.
http://www.kassiemusic.com/ “(…) infusing elements of country, R&B, pop and soul (…)”

SHE’S FRESH, WITH ALL-EMBRACING DELIVERY, YET UNCOMPELLING JAZZ-ELECT

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Youn Sun Nah franchit un art de composer avec le pop, des manières de poser la mélodie. Après avoir bel et bien fait ses gammes et ses preuves, la chanteuse a choisi de laisser exprimer toute la créativité de sa voix. Pop, métal, tradition, country, folk…Tout est possible. Lento, onze thèmes, quarante-cinq minutes.

Youn Sun Nah est accompagné depuis plusieurs années par Ulf Wakenius, le guitariste suèdois avec qui elle se produit souvent en duo ; et Vincent Peirani, l’accordéoniste qui apporte une autre couleur à la palette de la Coréenne.

Elle fait sien Hurt de Nine Inch Nails, un thème émouvant, une simple mélodie qu’à transfigurée en son temps Johnny Cash. De même, elle emprunte The Ghost Riders In The Country, une mélodie américaine dont le même Johnny Cash a posé le jalon. Youn Sun Nah en offre une version (une vision_ ?) renouvelée, à l’image de celle du Enter Sandman de Metallica (sur un album précédant). Tout comme Ariang, une folksong coréenne auquel elle apporte de fines touches minimalistes.

« Ariang c’est comme un second hymne national. Il y en a de multiples déclinaisons en Corée. C’est la base, le berceau. »

Lento, Youn Sun Nah au Grand Théâtre de Provence

Aix-en-Provence, le 23 octobre 2014

« Sad and Beautiful » Exceptional. ‘ETE’ trio, pour les intimes… Emler, Tchamitchian, Échampard Trio

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Vrai trio interactif où la musique s’élabore et se joue en commun, cet ensemble se situe à la croisée musicaux riches et divers : chambriste contemporain, minimaliste, d’énergie fougueuse et de liberté d’improvisation jazzistique, c’est une musique mûrie, aboutie et d’une finesse d’arrangement et d’architecture « timbrale » remarquables.

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Le premier « E » revient de droit à Andy Emler, le pianiste du projet, car c’est lui que l’on retrouve derrière la majeure partie des compositions. Le musicien connaît un enseignement classique, et une pratique musicale électrique dans les années 80, et son goût prononcé pour les compositeurs du XXème siècle l’amène très vite à confronter son modernisme à la pulsation et l’improvisation jazz. Le batteur à l’énergie foisonnante, Eric Echampard fait le deuxième « E » du tryptique.

Son jeu précis aux subtiles nuances coloristes, venu de la percussion classique qu’il a étudié, apporte densité rythmique et profondeur intimiste au trio.

Le « T » du milieu est celui de Claude Tchamitchian, musicien d’origine arménienne, est sans conteste un grand nom du jazz en France. Le contrebassiste, à la fois maître du timbre et de l’harmonie : le liant du piano à la batterie.

Emler, Tchamitchian, Échampard Trio — à suivre, et à poursuivre, même de près.

 

Dialogue d’amour entre Jésus, le fiancé, —et l’âme, la fiancée

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La cantate BWV 49

Prélude en do-mineur BWV 546 pour orgue

Cette cantate a été composée pour le vingtième dimanche après la Trinité, et fut donné le 3 novembre 1726, à l’église Saint-Thomas de Leipzig. L’évangile du jour est la parabole du repas de noces (Matthieu 22, 1-14), dans laquelle Jésus compare le Royaume des cieux aux noces qu’un roi célèbre pour son fils.

Le fiancé, c’est le Christ, et dans la parabole, il n’est pas question de la fiancée, mais des invités au repas de noces. Les invités, ce sont les hommes, auxquels Dieu ouvre généreusement les portes du Royaume, mais qui sous le prétexte des diverses obligations de leur vie dans le monde se dérobent à cette invitation.

Le texte de la cantate BWV 49, dont l’auteur est inconnu, reprend le thème de l’appel divin, mais cet appel, cette recherche fervente, s’adresse à la fiancée et non aux invités : elle a la forme d’un dialogue amoureux chargé d’érotisme, entre Jésus et l’âme, traitée comme la fiancée désirée, sur le modèle du

Cantique des Cantiques.La cantate se présente donc comme un dialogue entre la voix de basse (Jésus) et la voix de soprano (l’âme).

Le thème fondamentale de l’évangile est conservé : le point du départ est bien l’appel et la recherche fervente de Dieu adressé aux hommes, mais le développement et la conclusion sont différents dans la cantate ; après le dialogue d’amour entre Jésus, le fiancé, et l’âme, la fiancée, le choral final exprime la réponse joyeuse de l’âme à l’appel de son Sauveur d’entrer dans le paradis.

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J.S.BACH — Académie Bach Aix

Le 11 octobre 2014 à la Cathédrale d’Aix-en-Provence

Vincent le Texier, baryton, Voix près de Pélléas et Mélisande

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Le concert Mort à Venise est consacré aux œuvres les plus dramatiques du symphoniste autricien Gustav Mahler (1860-1911). Le long Adagio de la Symphonie n° 10, inachevée, rappelle que Mahler n’a pas pu, à l’instar de ses plus célèbres contemporains, dépasser la malédiction beethovenienne de la « neuvième et dernière ». Composée en 1910 par le vieux maître contraint à d’interminables querelles avec Alma, sa jeune épouse infidèle, cette page traduit un certain pessimisme par des mélodies étirées à l’infini mais aboutit néanmoins à une coda apaisée dans l’aigu.

Popularisé par le film Mort à Venise de Visconti, l’Adagietto de la Symphonie n° 5 tisse, à la manière d’un lied, de longs fils mélodiques confiés aux seules cordes. Leur chant semble émaner d’une voix frêle et intime qui partage par ailleurs plusieurs éléments thématiques avec le finale des Rückert-Lieder ainsi qu’avec le deuxième numéro des Kindertotenlieder. Dans cet adagio, la tragédie n’est jamais loin.

Mort à Venise

Daniel Kawka, Direction musicale

Vincent le Texier, Baryton

Ose

L’Orchestre symphonique nouvelle génération

Le Grand Théâtre de Provence

Aix-en-Provence le 30 septembre 2014

AS COMPLICITY IN JAZZ LEADS TO GENEROSITY

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ADELPHI TRIO, Cours de l’Hôtel de Ville, Aix-en-Provence

Philippe Coromp Piano
Pierre Fenichel Contrebasse
Fred Mennillo Batterie

Concert de clôture — Les Nuits Pianistiques du Conservatoire Darius Milhaud, le 31 août 2014

3 talented musicians reunited from the Conservatoire de Musique in Marseilles. A jazz trio. Not to miss.

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